À «ZOOM Photo Fes», on se croise souvent au café Cambio, sur la rue Racine. Ici, Nadia Benchallal, venue avec son exposition Sisters… et le très efficace et toujours attentif Max-Antoine Guérin, le responsable des relations de presse, qu’on retrouvera sans doute au Festival international du film court Regard sur le court métrage au Saguenay en mars prochain.
Au vernissage de son expo à LaCorniche, j’ai beaucoup aimé l’intervention d’Ami Vitale, qui a couvert de nombreux conflits et qui a dit (ce ne sont pas ses mots exacts, mais je tente d’en livrer l’esprit) quelque chose comme : «Je pense que dans les conflits, on a tendance, nous les femmes, à tourner le dos aux scènes les plus spectaculaires pour photographier ce qui se passe sur l’autre coin de la rue… Mais ça n’intéresse pas vraiment les agences et les revues…» Ça m’a rappelé ce passage de l’extraordinaire roman Le peintre de batailles, de Arturo Perez Reverte, où le photographe Faulques parle de sa manière de faire ses photos, différente de celle de la femme qui l’accompagne, Olvido… «Les choses, l’avait entendue un jour murmurer Faulques, saignent comme les gens…» (Édition du Seuil). Cela m’a aussi rappelé Geert Van Kesteren, à propos de son Bagdad Calling : «People are making love, people are making dinners, people are bringing children to school… That’s war too!…»
Lizzie Sadin, Michel Tremblay, le directeur de ZOOM, et Max-Antoine… Encore un détail à régler…
Il y a de la fébrilité dans l’air, des ajustements de dernière minutes, des accrochages qu’on termine; ici Nicolas Lévesque finit d’accrocher In guns we trust.
Renaud Philippe, à peine terminé son accrochage de 185 heures, prend le temps d’échanger avec des jeunes étudiants en photographie venus de St-Félicien.
À suivre…
* Merci à Caroline Hayeur de me permettre d’afficher quelques unes de ses photos.